Ft. Lana Parilla
Les choses que j'ai vécues dans ma vie, on fait de moi ce que je suis. J'ai vu la cruauté des hommes, leur haine envers les gens comme moi, si eux nous détestent, pourquoi ne pourrions-nous pas, nous les détester à notre tour ? Vous trouvez mes paroles dures ? Ce sont là les paroles d'une personne qui à vu brûler les gens qu'elle aimait sur les bûchers de Salem en 1692. Mais laissez-moi plutôt vous raconter.
Je suis née à Salem, dans le Massachusetts, en 1676, dans une famille noble de l'époque, ma mère, Margaret Scott, Sherman de son nom de jeune fille, fait de son mieux pour m'élever seule. Mon père ayant succombé à une étrange maladie lors d'un voyage. J'ai donc passé toute mon enfance seule avec ma mère. La vie était facile, nous étions aisées et avions des domestiques, j'avais tout ce que je voulais et j'en étais heureuse.
De temps en temps, nous recevions la visite de ma tante, Bethsabée, une personne aimable et douce, je l'ai toujours appréciée, souvent accompagnée de sa fille. Ma cousine, Abigaïl Williams était une jeune fille étrange et secrète, toujours à discuter de magie et de sortilège, affirmant que sa mère et la mienne étaient des sorcières. Bien évidement, je n'en croyais pas un traître mot, jusqu'au jour, où lors d'une visite de ma tante, quelque chose d'étrange se passa dans la maison, une étrange lumière surgit de nulle part et s'introduit en moi, je me réveillais alors quelques heures plus tard, allongée sur le lit de ma chambre, ma mère et sa sœur à mon chevet le sourire aux lèvres. Je ne savais pas vraiment ce qui s'était passé ce jour-là, ce qui était certain, c'est que lorsque ma cousine revient quelques jours après j'étais beaucoup plus encline à croire ses histoires de sorcellerie.
L'été de mes 16 ans fut un des tournants les plus éprouvants de mon histoire, en effet, quelques jours après mon anniversaire, un gigantesque procès fut entamé à l'encontre de toutes les personnes suspectées d'être des sorcières, ou qui serait de près ou de loin mêlées à des histoires de magie. Ma cousine fut une des premières à être arrêtée et jugée, elle clamait son innocence en répétant qu'elle était possédée et que tout acte de magie qu'elle aurait commis avait été fait contre sa volonté. Terrifier à l'idée de mourir sur le bûcher, elle en perdit la raison et dans sa folie, elle entraîna sa mère et la mienne, Abigaïl et Bethsabée furent toutes les deux noyer et ensuite misent au bûcher. Quant à ma mère...
Le procès dura jusqu'au 22 septembre 1692, Jours où elle fut pendue. Je me souviendrais toute ma longue vie de ce jour, lorsqu'ils sont venus la chercher à la maison, je me suis cachée dans les caves sur ordre de ma mère et lorsqu’ils furent tous partis, je pus enfin ressortir de ma cachette. Montant à l'étage pour avoir la vue sur le village. Je les vis emmener ma mère sur la place publique ou étais dresser la potence. J'avais une vue imprenable sur la scène, ma mère est restée fière jusqu'à ce que le bourreau exécute la sentence et la pende. La peine fut le premier sentiment qui se manifesta en moi à ce moment, mais très vite, il se changea en haine, une haine incommensurable envers les personnes responsable de la mort de ma famille et aussi envers ma cousine qui avait été la protagoniste de ce carnage. Dans un accès de colère, je me mis à tout fracasser dans la maison, lorsque soudains, alors que je m'apprêtais à frapper dans un cadre, la toile s'enflamma. Peu de temps après je découvris que j'avais le pouvoir, de crée et de manipuler le feu, chose qui s'avéra très utile Je finis aussi par m'apercevoir que mes émotions avaient le pouvoir d'influer sur le temps. J'appris donc à maîtriser mes pouvoirs pour en faire une arme redoutable.
Alors que je fouillais la maison à la recherche de bibelot à revendre, je tombais sur un étrange livre avec un symbole gravé sur la couverture, le grimoire de ma mère et de ma tante, de nombreux sortilèges et enchantement y étaient répertorier du plus simple au plus complexe, du plus inoffensif au plus dangereux. Pour plus de sécurité, je changeais de nom de famille. Lorsque l'occasion s'en présenta, je fis pleuvoir ma vengeance sur les personnes responsable de la mort de ma mère. Tout au long de ma vie, j'eus de nombreux amours, mais étant une sorcière, ma vie en fut rallongé et toutes les personnes qui ont eu de l'importance pour moi, on finit par y rester, j'ai alors choisi de rester seul, pour ne plus avoir à subir la perte d'un être cher... J'ai aujourd'hui 338 ans et ma haine pour les personnes normales ne s'est pas estompée, j'ai goûté dans ma jeunesse au pouvoir de la magie noir et en suis devenue dépendante. Pour que personne ne sache jamais mon véritable âge, je porte un talisman que j'ai récemment fait tatouer dans le bas de mon dos pour éviter de le perdre.
Le mal fait partit de moi, et pour tout vous dire ça me plais...
Si vous trouvez toujours que mes paroles sont dures alors je ne peux rien faire de plus... Mais sachez que si vous, vous mettez en travers de ma route, vous en payerez le prix.
.